L'écho du Pic

       Ce dimanche 6 avril a eu lieu la 38e édition du célèbre marathon de Paris. Presque 50 000 coureurs se sont élancés (un nouveau record) se sont élancés sur ce parcours de 42,195 km, dont l'arrivée était avenue Foch.

     Le vainqueur de cette édition est l'Ethiopien Kenenisa Bekele, qui courait aujourd'hui le premier marathon de sa carrière ! Il a réussi à établir un nouveau record de l'épreuve, puisqu'il a terminé la course en 2h5mn2s, améliorant le temps de 2h5mn10s du Kényan Stanley Biwott en 2012.

      Bien qu'il ait couru son premier marathon, Bekele, 31 ans, est déjà triple champion olympique et détient des records du monde sur 5 000 et 10 000 m. Il avait d'ailleurs déclaré : « J'ai une bonne chance de gagner, je me suis bien préparé. Je vais courir pour gagner, je ne peux pas me permettre de perdre ».

     Quant aux Français, Ahmed Ezzobayry s'est placé 10e avec 2h15mn35s, et Simon Munyutu est arrivé 11e avec 2h18mn46s.

    La 1ère place chez les femmes est détenue par la Kenyane Flomena Cheyech, vainqueur en 2h22mn44s, tandis que la Française Laurane Picoche s'est placée 8e avec 2h39mn22s.

       Une belle épreuve en définitive !!

Pauline

Que retenir des Césars 2014 ?

Côté français, tout d'abord, la 39ème nuit des Césars n'a réservé aucune surprise. Comme pronostiqué, Guillaume Gallienne a été le grand gagnant de la soirée, avec son premier long métrage, Les Garçons et Guillaume, à table !. Nommé dans 10 catégories différentes, il est reparti avec pas moins de 5 récompenses, dont celle du meilleur film, aux dépens notamment de La vie d'Adèle et de 9 mois ferme.

Guillaume Gallienne, arborant ses cinq statuettes, lors de la 39ème nuit des Césars

Le comédien - et maintenant réalisateur - de 42 ans a aussi remporté le César du meilleur acteur,  pour sa prestation dans son propre film, une autobiographie sur son rapport à sa mère et aux femmes en général. Les Garçons et Guillaume, à table ! a également gagné le prix du meilleur premier film, opposé notamment à En Solitaire avec François Cluzet.

Galienne, membre de la comédie française, a tiré le scénario du film de son one-man show ; c'est ainsi qu'il a pu être nommé dans la catégorie de la meilleure adaptation et remporté ce César, en compétition avec La Vie d'Adèle ou encore Quai d’Orsay. 

Guillaume Galienne était également nommé pour le César du meilleur réalisateur, mais cette fois-ci, la statuette est allé à Roman Polanski, pour son film La Vénus à la fourrure, cité également pour le meilleur film, le meilleur acteur et la meilleure actrice. Il a devancé ses principaux concurrents qu'étaient Abdellatif Kechiche, le réalisateur de La vie d'Adèle et Albert Dupontel pour 9 mois ferme.

Ce dernier film a permit à Sandrine Kiberlain de remporter le César de la meilleure actrice, nominée aux côtés de Léa Seydoux ou encore Catherine Deneuve. 

9 mois ferme remporte aussi le César du meilleur scénario originale, aux dépens notamment de L'inconnu du Lac d'Alain Giraudie, qui repartira tout de même avec le César du meilleur jeune Espoir masculin pour l'interprétation de Pierre Deladonchamps. Celui du meilleur acteur dans un second rôle a été décerné à Niels Arestrup pour sa prestation dans Quai d’Orsay, pourtant moins favori que François Damiens dans Suzanne. Suzanne, grâce à ses rôles féminins éblouissants, était aussi nommé dans les catégories de meilleure actrice et de meilleure actrice dans un second rôle. Au final, le film permet à Adèle Haenel de remporter la statuette de la meilleure actrice dans un second rôle.

La vie d'Adèle n'est pas parvenu à séduire les membres de l'académie, malgré sa Palme d'or au Festival de Cannes. Néanmoins, Adèle Exarchopoulos, qui tient le second rôle du film s'est vue décernée la récompense du Meilleur jeune Espoir Féminin. 

 La traditionnelle photo finale, réunissant tous les lauréats

Théo

 La 29ème édition des Victoires de la musique se déroulait ce vendredi 14 février, avec comme grand favori le chanteur belge Stromae. L'artiste a effectivement dominé la cérémonie ; nommé dans quatre catégories, il repart avec trois récompenses, notamment celle du meilleur artiste masculin.

Il remporte tout d'abord la victoire de la musique du meilleur vidéo-clip, avec son titre Formidable, catégorie dans laquelle il était aussi nommé pour Papaoutai, en compétition avec I Love You de Wookid.

Mais là où le chanteur de 28 ans s'est illustré, c'est dans les catégories « artiste interprète masculin » et « album de chanson ». En effet, par deux fois, Stromae vole la vedette à Étienne Daho, nominé dans ces deux mêmes catégories - et qui repart sans un prix. Pourtant, avec son retour marquant sur la scène française, Daho affichait des chances de victoire pour la catégorie du meilleur artiste masculin de l'année. Et pourtant, le belge l'empêche de repartir avec le prix, s'imposant aussi devant Christophe Maé, troisième nominé de cette catégorie. Même scénario pour le meilleur album de l'année, où avec Racine carrée, écoulé à 1,5 million d'exemplaires, Stromae rafle son troisième titre, face au dernier disque de Daho, Les chansons de l’innocence retrouvée et Løve, le troisième album de Julien Doré. Stromae a accueilli sa pluie de trophées avec une grande humilité en déclarant : « Je prends toutes ces victoires comme de formidables reconnaissances par les pairs, les pros, les moins pro et le public. Voir autant d'engouement, je ne peux que remercier. On ne fait pas de la musique pour le succès. Si le succès arrive, tant mieux ! »

Côté féminin, c'est Vanessa Paradis qui a été sacrée meilleure artiste de l'année, pour la troisième fois de sa carrière, face à Zaz et au duo Lily Wood and The Prick. Sur scène, la chanteuse de 41 ans a tenu à être accompagné par Benjamin Biolay, qui a produit et écrit en grande partie son dernier album Love Songs, dont 200 000 exemplaires ont été vendus. 

La Victoire de l'album révélation de l'année revient au groupe La Femme pour son premier album Psycho Tropical Berlin. La formation, comptant 9 membres, s'est imposé devant Cats on tree - du groupe du même nom - et My name is  de la chanteuse Hollysis. De ses influences des années 80, La Femme mêle les genres et livre une musique rock-électro qui sait faire son effet.

Les versaillais de Phoenix remportent leur première Victoire de la musique, pour Bankrupt !, élu meilleur album rock de l'année , aux dépens d'Indochine et de Detroit, le groupe de Bertrand Cantat. Jusqu'alors le groupe de Thomas Mars avait été boudé par la France, alors qu'il avait remporté le Grammy du meilleur album alternatif aux Etats-Unis en 2010 pour son précédent disque.

Outrun, le dernier disque de Kanvinsky - auteur de Nightcall, la bande son de Drive – a reçu la récompense du meilleur album de musique électroniques face à Gesaffelstein et Elephanz.

Dans la catégorie « musique urbaines », c'est le collectif parisien 1995, avec son dernier disque Paris Sud Minute, qui a remporté la Victoire. Les 6 rappeurs, qui ont fêté leur succès avec des fumigènes (photo), étaient en lice avec Funambule de Grand Corps Malade et Subliminal de Maître Gims. Cette récompense est une véritable reconnaissance pour le groupe – dont le nom fait référence à l'âge d'or du hip-hop - qui jusqu'alors demeurait très peu connu du grand public.

Avec Illusions, son cinquième album, Ibrahim Maalouf a remporté la Victoire de l'album de musiques du monde de l'année, devant Winston McAnuff & Fixi et Marya Andrade. Courtisé par les musiciens du monde entier – aussi bien Sting que Vanessa Paradis - ce trompettiste né à Beyrouth a reçu son prix avec beaucoup d'humilité.

Théo

     De nos jours, toute femme enceinte qui s’estime être dans une situation de détresse, qu’elle soit majeure ou mineure, française ou étrangère, peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse, c'est à dire l'avortement. Celui-ci peut se faire jusqu’à la fin de la douzième semaine de grossesse. Ce droit est garanti par la loi.

     Mais si aujourd'hui en France, les femmes peuvent faire le choix de leur grossesse, c'est le fruit d'un long combat. Depuis des dizaines d'années, des débats ont lieu sur l'avortement : d'un côté, celles qui défendent la liberté de pouvoir maîtriser leur grossesse, et de l'autre les défenseurs du « droit à la vie », qui condamnent l'IVG.

     En France, tout commence en 1967, lorsque la loi de Neuwirth est promulguée en faveur de la contraception (elle autorise la fabrication et l’importation de contraceptifs). Puis, le 17 janvier 1975 est promulguée la célèbre « loi Veil ». Elle autorise l'IVG (interruption volontaire de grossesse), ce qui marque une avancée importante dans le combat des femmes pour le droit à disposer de leur corps : elles ont à présent le droit à l'avortement en situation de détresse, jusqu'à 10 semaines (12 aujourd'hui). 28 ans plus tard, le 17 janvier 2013, l'IVG est rendue gratuite pour toutes les femmes, quelque soit la méthode à laquelle elles ont recours.

     Aujourd'hui, c'est environ 222 500 femmes par an en France qui ont recours à l’IVG pour interrompre une grossesse non désirée, ce qui représente 1,5% des femmes entre 15 et 49 ans. Pour ce qui est des mineures, elles peuvent y recourir sans autorisation parentale. Chaque année, on dénombre 10 000 grossesses non désirées chez les adolescentes …

     On se pose aujourd'hui la question de supprimer la notion de « détresse » présente dans la loi, ce qui a tendance à relancer les débats … d'autant plus virulents qu'en Espagne, un nouveau projet de loi vise à supprimer purement et simplement le droit à l'IVG, sauf dans le cas d'un viol. C'est pourquoi à Paris, ce dimanche 19 janvier, a eu lieu une importante manifestation dite la « Marche pour la Vie ». Les manifestants ont défilé aux couleurs de l'Espagne, exprimant leur désaccord face à l'assouplissement de la loi française.

     Toutes les femmes sont donc concernées, y compris les mineures, c'est pourquoi nous trouvions important d'en parler ici, sur ce blog. Ce sujet nous touche tous, n'importe qui pouvant être un jour à l'autre dans cette situation, alors laissez des commentaires, donnez votre opinion sur l'IVG !

Pauline

   L'OCDE (l'Organisation de Coopération et de Développement Économique), qui regroupe 34 des pays les plus développés dans le Monde, a rendu public mardi dernier (04/12) l'enquête dans le cadre de son PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves). 

   La France se classe à la 25^e place sur 65 participants, en se basant sur les résultats d'élèves de 15 ans en mathématiques. Ce score est loin d'être honorable, sachant que la France se situe loin derrière les pays possèdAnt le même niveau de vie et de richesse économique. Les pays asiatiques prennent les meilleures places, avec la Corée du Sud en première position, suivie du Japon. La Suisse, premier pays européen, se classe 3ème.

   Le principal enseignement de cette enquête est que la France bat des records d'inégalité sociale face à l'éducation. En effet, la France se classerait 13^e si l'on ne s'intéressait qu'aux performances des élèves issus de milieux sociaux favorisés, alors qu'elle chuterait de vingt places vingt places s'il s'agissait d'élèves les plus défavorisés. La conclusion est cinglante ; notre école est faite pour une élite, mais est dans l'incapacité de donner les mêmes chances aux moins privilégiés. Effectivement, 22,5 % des résultats des élèves en mathématiques sont directement liés aux origines sociales. A titre d'exemple l'écart des résultats des enfants d'immigrés par rapport à la moyenne française indique que leur retard serait similaire à presque une année d'étude en mois.

   En effet, l'écart entre la tête de classe et les derniers n'a jamais été aussi important. La proportion d'élèves en difficulté a fait un bond depuis 2003 (22,4 % contre 16,6%). Ils sont malheureusement responsables de cet échec français, le système ne parvenant pas à les faire progresser.

   Sur le même laps de temps, plus d'un tiers des pays – Italie, Pologne, Portugal, Brésil – ont connu une nette progression en mathématiques.

   Enfin, le dernier point abordé par cette enquête concerne la différence de réussite entre filles et garçons. En mathématiques, les garçons les devancent de 9 points. Le PISA affirme qu'elles se sentent « moins sûres de leurs compétences » et font preuve d'une « moindre persévérance ». Au contraire, elles comblent leur différence en compréhension de l'écrit.

   Si vous souhaitez approfondir ce sujet, vous pouvez vous rendre sur http://www.youscribe.com/catalogue/tous/actualite-et-debat-de-societe/debats-et-polemiques/pisa-2012-faits-marquants-pour-la-france-2354847 où vous aurez accès aux faits marquants de l'enquête du PISA.

Théo