L'écho du Pic

Du 24 au 27 avril 2014, la Park&Suite Arena de Montpellier se transforme en un immense dojo, le temps de rassembler les meilleurs judokas du continent.

L'Arena est déjà familière avec cet art martial. En effet, en 2012, la salle de spectacle montpelliéraine avait accueilli les Championnats de France de Judo, qui furent un immense succès, avec plus de 7 000 spectateurs par jour, affluence pouvant être dépassée cette année.

L'intérieur de la salle, devenu un tatami géant

Cependant, cette fois-ci, l’événement est de taille. Cela faisait 13 ans que la France n'avait pas organisé cette compétition majeure, depuis les Championnats d'Europe de Paris en 2001. 

"La France est l'une des plus importantes Fédérations de Judo, non seulement en Europe mais dans le monde et ils sont très expérimentés dans l'organisation de grands événements. Le niveau de notre Championnat d'Europe est maintenant très élevé et ce sera encore mieux à l'avenir" a commenté le président de l'Union Européenne de judo.

La sélection française pour ces championnats d'Europe

La France a en effet de grandes chances de faire bonne figure dans cette compétition. Les bleus avaient brillé l'année dernière aux Championnats d'Europe en Hongrie, en repartant avec 12 médailles, dont 4 en ors.

Cette année, la sélection tricolore est surtout marquée par le retour de Teddy Riner, absent des tatamis depuis 8 mois après plusieurs blessures. Le colosse français vise un quatrième titre européen, en entamant aujourd'hui (26/04) son premier combat. 

Automne Pavia, lors de sa victoire en finale face à l'allemande Myriam Roper

Pour l'instant, la France confirme son statut de leader avec déjà 7 médailles au compteur dont 3 en ors, et notamment le sacre de l'audoise Automne Pavia en -57kg et de Loïc Korval en -66kg.

SI jamais vous n'avez pas la chance d'assister aux matchs depuis l'Arena, vous pouvez visionner l'intégralité de ces deux derniers jours de compétition sur la chaîne judotv

Théo

       Ce dimanche 6 avril a eu lieu la 38e édition du célèbre marathon de Paris. Presque 50 000 coureurs se sont élancés (un nouveau record) se sont élancés sur ce parcours de 42,195 km, dont l'arrivée était avenue Foch.

     Le vainqueur de cette édition est l'Ethiopien Kenenisa Bekele, qui courait aujourd'hui le premier marathon de sa carrière ! Il a réussi à établir un nouveau record de l'épreuve, puisqu'il a terminé la course en 2h5mn2s, améliorant le temps de 2h5mn10s du Kényan Stanley Biwott en 2012.

      Bien qu'il ait couru son premier marathon, Bekele, 31 ans, est déjà triple champion olympique et détient des records du monde sur 5 000 et 10 000 m. Il avait d'ailleurs déclaré : « J'ai une bonne chance de gagner, je me suis bien préparé. Je vais courir pour gagner, je ne peux pas me permettre de perdre ».

     Quant aux Français, Ahmed Ezzobayry s'est placé 10e avec 2h15mn35s, et Simon Munyutu est arrivé 11e avec 2h18mn46s.

    La 1ère place chez les femmes est détenue par la Kenyane Flomena Cheyech, vainqueur en 2h22mn44s, tandis que la Française Laurane Picoche s'est placée 8e avec 2h39mn22s.

       Une belle épreuve en définitive !!

Pauline

Synopsis : Julien (Fabien Héraud) est un adolescent handicapé de 17 ans. Il vit avec sa famille et tient énormément à ses amis. Sa mère, Claire (Alexandra Lamy), et sa sœur lui consacrent beaucoup de temps, en revanche son père, Paul (Jacques Gamblin) a très mal vécu le fait que son fils soit différent, et ne lui adresse plus la parole. Un jour, Julien découvre la passion cachée de son père : le sport. A partir de ce moment, son objectif est très clair : participer au triathlon de Nice : "Ironman".

Critique : Comme Intouchables, le film traite surtout de la relation entre les 2 personnages : le père et le fils. La bande-annonce nous laisse imaginer un film triste alors qu'en réalité, la beauté de l'amour père-fils l'emporte. Plein d'espoir, De toutes nos forces est un film à conseiller à tout le monde. 

Léa

L'association de consommateurs UFC – Que Choisir ? est passée à l'offensive mardi 26 mars, en assignant en justice les trois principaux réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter et Google. Ces derniers sont restés sourds aux avertissements lancés par l'association à propos de leurs Conditions Générales d'Utilisation.

En juin dernier, l'UFC - Que choisir ? leur avait ordonné de modifier ces conditions, jugées « abusives ou illicites ». En effet, l'association de consommateurs affirment que celles-ci sont trop longues, trop floues, remplies d'hyperliens – entre 40 et 100 – et parfois en anglais. A titre d'exemple, la Déclaration des Droits et Responsabilité de Facebook fait 12 pages - sans compter les hyperliens – soit environ 20 minutes de lecture. Résultat : personne – ou presque – ne prend le temps de les lire, mais se contente d'appuyer sur « J'accepte ».

Ainsi, les réseaux sociaux sont pratiquement sûrs que les utilisateurs ne font pas attention à la page « politique d'utilisation des données ». C'est pourtant là que se cachent les paragraphes sur la collecte, la modification, la conservation et surtout l'exploitation des données des utilisateurs et même de leur entourage ; ce sont ces clauses que l'UFC – Que choisir ? dénoncent comme « abusives ». Cependant, même si vous avez le courage de lire l'intégralité de la charte d'utilisation des données, vous vous rendrez compte que les géants du Web s’octroient des droits, sans même l'accord particulier des utilisateurs ! 

Face à de tels abus, l'association de consommateurs demande, devant le tribunal de Grande Instance de Paris, « d'ordonner la suppression ou la modification […] de[s] clauses litigieuses imposées par ces sociétés [...] » et plus généralement "appelle les consommateurs à la mobilisation pour qu’ils gardent la main sur leurs données".

Théo

Que retenir des Césars 2014 ?

Côté français, tout d'abord, la 39ème nuit des Césars n'a réservé aucune surprise. Comme pronostiqué, Guillaume Gallienne a été le grand gagnant de la soirée, avec son premier long métrage, Les Garçons et Guillaume, à table !. Nommé dans 10 catégories différentes, il est reparti avec pas moins de 5 récompenses, dont celle du meilleur film, aux dépens notamment de La vie d'Adèle et de 9 mois ferme.

Guillaume Gallienne, arborant ses cinq statuettes, lors de la 39ème nuit des Césars

Le comédien - et maintenant réalisateur - de 42 ans a aussi remporté le César du meilleur acteur,  pour sa prestation dans son propre film, une autobiographie sur son rapport à sa mère et aux femmes en général. Les Garçons et Guillaume, à table ! a également gagné le prix du meilleur premier film, opposé notamment à En Solitaire avec François Cluzet.

Galienne, membre de la comédie française, a tiré le scénario du film de son one-man show ; c'est ainsi qu'il a pu être nommé dans la catégorie de la meilleure adaptation et remporté ce César, en compétition avec La Vie d'Adèle ou encore Quai d’Orsay. 

Guillaume Galienne était également nommé pour le César du meilleur réalisateur, mais cette fois-ci, la statuette est allé à Roman Polanski, pour son film La Vénus à la fourrure, cité également pour le meilleur film, le meilleur acteur et la meilleure actrice. Il a devancé ses principaux concurrents qu'étaient Abdellatif Kechiche, le réalisateur de La vie d'Adèle et Albert Dupontel pour 9 mois ferme.

Ce dernier film a permit à Sandrine Kiberlain de remporter le César de la meilleure actrice, nominée aux côtés de Léa Seydoux ou encore Catherine Deneuve. 

9 mois ferme remporte aussi le César du meilleur scénario originale, aux dépens notamment de L'inconnu du Lac d'Alain Giraudie, qui repartira tout de même avec le César du meilleur jeune Espoir masculin pour l'interprétation de Pierre Deladonchamps. Celui du meilleur acteur dans un second rôle a été décerné à Niels Arestrup pour sa prestation dans Quai d’Orsay, pourtant moins favori que François Damiens dans Suzanne. Suzanne, grâce à ses rôles féminins éblouissants, était aussi nommé dans les catégories de meilleure actrice et de meilleure actrice dans un second rôle. Au final, le film permet à Adèle Haenel de remporter la statuette de la meilleure actrice dans un second rôle.

La vie d'Adèle n'est pas parvenu à séduire les membres de l'académie, malgré sa Palme d'or au Festival de Cannes. Néanmoins, Adèle Exarchopoulos, qui tient le second rôle du film s'est vue décernée la récompense du Meilleur jeune Espoir Féminin. 

 La traditionnelle photo finale, réunissant tous les lauréats

Théo